
Le Journal Officiel du 9 Février a officialisé la nomination de notre Député, Alain PEREA, au Conseil Nationale Sécurité Routière.
Ce Conseil National, regroupant élus nationaux, administrations, experts et associations, est chargé de réfléchir et d'infléchir la politique de sécurité routière mise en place par l'Etat. Une fonction de conseil et d'aiguillon que compte bien saisir notre Député.
" Être un aiguillon pour repenser la sécurité routière"
"Lors du débat sur les 80km/h et avant qu'une solution permettant une adaptation locale à la main de Département ne soit trouvée, j'avais exprimé un point de vue assez critique sur la politique de Sécurité Routière mise en œuvre. Depuis 20 ans, la politique est figée sur une approche répressive et une communication un peu stéréotypée. Cela a sûrement été utile et a produit des effets il y a 10 ans mais cette politique n'a pas su se renouveler et s'adapter à l'évolution de notre monde." précise le Député
Qualité des aménagements routiers pour les deux roues, à une nouvelle politique en direction de la jeunesse et tirer le meilleur parti des nouvelles technologies : les chantiers prioritaires du Député
Alors quelles pistes le Député souhaite soumettre au Conseil National Sécurité Routière ?
"A mon sens, si on veut continuer à faire baisser la mortalité sur les routes, il y a au moins trois grands chantiers que je voudrais faire partager.
En premier lieu, la qualité des aménagements routiers. Nous avons de belles routes mais les adapter avec les dernières innovations pour plus de sécurité routière me semble une priorité. Plus en tout cas que de mettre un radar chaque kilomètre ! Je pense notamment à renforcer la sécurité des deux roues, vélos ou motos, pour lequel la non adaptation des routes conduit souvent à des suraccidents ou une aggravation des blessures.
En second lieu, l'action auprès des jeunes… Il faut réadapter la communication à leurs habitudes mais aussi réfléchir à la réponse pénale. Un jeune qui commet une infraction se verra infliger une amende, parfois lourde… Et après ? Il reprendra la route comme avant… Il faut travailler sur la possibilité de peines alternatives plus efficaces sur ce public…
En troisième lieu, le déploiement des nouvelles technologies, qu'elles soient embarquées dans le véhicule ou sur nos smartphones. Il y a un champ immense de progrès que l'Etat doit encourager et soutenir, si besoin en adaptant ses normes !"
Autant de chantiers et de pistes que le Député tentera de faire partager au sein de la Commission pour une sécurité routière… Premier rendez-vous dans quelques semaines !