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Hommage aux harkis : enfin une "loi de reconnaissance et de réparation" !

Lundi dernier, près de 60 ans après la fin de la guerre d'Algérie, le président de la République a prononcé un discours de reconnaissance de la responsabilité de la France envers les Algériens ayant combattu aux côtés de l'armée française entre 1954 et 1962.


Aux combattants abandonnés, la France demande Pardon


"Il y a trente ans, à Narbonne, des émeutes ont éclaté, signe de cette colère face au déni de notre République... Le combat fut long mais enfin, la France reconnait son erreur et sa faute face à ceux qui l'ont pourtant choisi et ont combattu pour elle" rappelle le Député


Les mots du Président furent fort: "Face à ceux qui l'ont loyalement servi, notre pays n'a pas été fidèle ni à son histoire, ni à ses valeurs. [...] Aux combattants abandonnés qui ont subi les camps, la prison, le déni, je demande Pardon"


Pour le Député, "C'est l'honneur de la France de reconnaître ses manquements et de les réparer, d'accompagner et de soutenir ceux qui l'ont défendu."

Ainsi, une nouvelle étape s'ouvre pour la mémoire et la réparation des harkis.


Vers une loi de Reconnaissance et de Réparation


Cette étape passera par le Parlement où un projet de loi de "reconnaissance et de réparation" à l'égard des harkis sera prochainement débattue: ce texte proposera de mettre en place une commission nationale (adossée au service de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre), qui supervisera le processus de recueil de témoignages et de réparation des anciens combattants, de leurs veuves, de leurs enfants et petits-enfants.

Cette annonce s'ajoute aux 40 millions d'euros débloqués en 2018 sur 4 ans dans le cadre du "plan harkis" présenté par la secrétaire d'État aux Armées, Mme Geneviève Darrieussecq.


"Comme l'a dit si justement le Président, il n’y a aucun mot qui réparera le brûlures et ce que les Harkis, leurs enfants et petits enfants ont vécu... Mais enfin, la République va reconnaitre officiellement ses torts, avoir abandonné ceux qui l'avaient choisie, ceux qui étaient des enfants de la France qui l'avaient servie et défendue!" conclut le Député



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