
Adoptée en première lecture, la loi " Pour une école de Confiance" poursuit son chemin parlementaire devant le Sénat.
"L'école est au centre de notre République!" précise Alain PEREA. "Après le dédoublement des classes de CP et de CE1 en éducation prioritaire, ce projet de loi incarne notre ambition forte et renouvelée pour l’école républicaine, et ce à travers une double promesse : l’élévation du niveau général des élèves et la justice sociale."
Les principales mesures de ce projet de loi sont les suivantes : - l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire de six à trois ans, afin de favoriser l'égalité des chances dont un part importante se joue dès le plus jeune age ( sociabilisation, base de l'apprentissage, etc...). Cette mesure donnera lieu au déploiement de mesures de formation spécifiques et à la compensation par l'Etat des frais nouveaux engagés pour les Communes pour l’accueil de ses nouveaux élèves.
- une obligation de formation pour les jeunes de 16 à 18 ans pour lutter contre la sortie précoce du système scolaire et d'apprentissage
- création d'une formation aux premiers secours pour tout les élèves. La France est aujourd'hui le pays en Europe qui compte le moins de personnes disposant d'un brevet "Premier Secours" - les collectivités territoriales pourront créer des établissements publics locaux d’enseignement international (EPLEI), qui prépareront à l’option internationale du brevet et du baccalauréat ou à la délivrance simultanée du baccalauréat général et du diplôme permettant l’accès à l’enseignement supérieur dans un État étranger ; - les écoles et les établissements privés sous contrat pourront mener des expérimentations pédagogiques qui pourront porter sur l’organisation de la classe ou de l’école, l’utilisation des outils numériques ou encore la répartition des heures d’enseignement sur l’année scolaire ; - la formation des enseignants sera revue et sera majoritairement consacrée aux savoirs disciplinaires fondamentaux et à la connaissance des valeurs de la République. Pour cela, les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) deviendront avec ce projet de loi les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE), assurant aux professeurs une formation de qualité égale sur l’ensemble du territoire ; - un Conseil d’évaluation de l’Ecole sera mis en place, qui intègrera en partie les attributions du Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), et qui disposera des garanties suffisantes d’indépendance afin de piloter les nouvelles évaluations d’établissements ; - les assistants d’éducation et les surveillants pourront se voir confier des fonctions d’enseignement s’ils préparent des concours de l’enseignement, et ce afin de rendre possible le pré-recrutement du personnel enseignant ;