En qualité de représentant français à l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée, Alain PEREA, Député de l’Aude, a été convié à participer à la conférence internationale organisée par l’ONU à Vienne (Autriche) sur la lutte internationale contre le trafic de migrants.
"Ces organisations de trafic illicite de migrants sont nos ennemis, pas les migrants qui en sont les victimes ! "

« Je suis honoré de représenter la France à ce niveau de responsabilité. Nous allons nous attaquer à un problème dont tout le monde parle mais qui est rarement traité, c’est l’organisation du trafic illicite de migrants. "
Cette criminalité transnationale constitue un défi pour tous les pays, tant ceux d’émigration que ceux d’immigration. "Il s’agit là d’entreprises criminelles organisées qui n’hésitent pas à violenter, séquestrer, violer et réduire en esclavage des êtres humains poussés par la guerre et la misère sur les voies de l’exil. Ils recrutent énormément via les réseaux sociaux. Ces organisations sont nos ennemis, pas les migrants qui en sont les victimes » précise le Député.
« Avec la majorité, je suis de ceux qui plaident pour aller plus loin pour mieux accueillir les migrants a qui le droit d’asile a été accordé et, en même temps, lutter plus efficacement contre ceux qui font le commerce de cette misère qui pousse des hommes, des femmes et des enfants sur des radeaux de fortune ! Durant ces deux jours, j’essaiera à ma mesure de faire avancer ces dossiers »
« Je n’ai pas la solution miracle et ne suis pas un donneur de leçon, mais en écoutant des pays comme le Mexique ou la Thaïlande qui sont très touchés par ces phénomènes, nous trouverons des solutions pour nos problèmes notamment en Méditerranée … »
Ainsi, le Député a participé aux travaux de coopération internationale avec les représentants de la plupart des pays concernés : échanges pour renforcer la coopération internationale, examen de propositions pour rendre le droit international plus efficace pour cette criminalité qui se joue des frontières, évaluation de l’application du protocole de l’ONU relatif au trafic illicite de migrant… Des débats qui ont occupé les participants sur deux jours pour aboutir à l’adoption par l’ensemble des pays participants d’un rapport avec des préconisations.
« Au-delà des questions traditionnelles que j’aborde habituellement dans mon mandat de Député, participer aux travaux de l’ONU, même si cela est une charge de travail importante, est une reconnaissance supplémentaire, mais surtout un moyen d’acquérir des compétences supplémentaires, d’accroitre mon réseau de connaissances et d’avoir une vision encore plus large » conclut le Député