Suite aux Etats généraux de l’Alimentation en 2017, la majorité présidentielle s’est engagée pour penser et reformer l’alimentation et l’agriculture pour le XXIème siècle : plus responsables, plus écologiques, plus performantes…
Dans cette réflexion, Alain PEREA a œuvré pour associer plus particulièrement le monde viticole au travers de plusieurs amendements.
« Un amendement qui pourrait tout changer »- L’Indépendant du 29 Mai 2018

L’un d’eux a connu un aboutissement heureux en étant adopté par l’Assemblée Nationale le 26 Mai. Cet amendement, défendu par notre Député, vise à assurer une concurrence loyale entre nos vins et les vins étrangers en renforçant l’information du consommateur sur l’origine du vin.
Cette mesure était demandée à cor et à cri par la profession et les syndicats de vignerons depuis de très nombreuses années, sans succès.
« Aujourd’hui, les importations de vins, si dures pour nos vignerons, ne peuvent se comprendre qu’au travers d’une pratique de concurrence déloyale : on vend du vin étranger sous les beaux atours du vin français, en entretenant volontairement la confusion sur les noms et les étiquettes… On trompe les consommateurs, à leur détriment et celui des vignerons, car le consommateur français souhaite acheter du vin de chez lui, pas du vin étranger déguisé sous une joli étiquette avec un paysage de nos garrigues !… » précise le Député.
Cette pratique sera désormais interdite, sous réserve de la fin du processus législatif devant le Sénat.

« Je me bats, je travaille et le travail paie »
Cette victoire parlementaire est donc celle de tous nos viticulteurs. Une bataille de longue haleine, avec son collègue Député de l’Hérault, M HUPPE.
« J’ai toujours dit que je ferai entendre la voix de la Narbonnaise à Paris et pas l’inverse ! Je me bats, je travaille, j’essaie de convaincre un à un les Ministres et les Députés… et, à la fin, le travail paie » se réjouit le Député.
Un travail de conviction, parfois contre l’avis des Ministères comme dans ce cas précis, mais indispensables pour faire avancer nos dossiers.
« Nos opposants, pourtant si enclins à l’orthodoxie partisane lorsqu'ils étaient en poste, nous qualifient souvent de « députés godillots »… Cet amendement est la preuve du contraire : je me bats avec conviction et pour ma part, je n’attends pas l’adoubement d’un Solferino-bis, ni d’une administration centrale ! »
Retrouver les interventions du Député dans l'Hémicycle sur l'article de l'Indépedant en cliquant ici
Adenda.... Merci au Syndicats des Vignerons de l'Aude pour leur article:
source L’indépendant du 30 Mai

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